Comportement grégaire et rassemblement sur les zones de tenues
Première chose, elles se déplacent peu. On constate bien souvent des regroupements (qui peuvent être très importants) autour de ce que l’on appelle des zones de tenue. En barrage cela correspond à des éboulis rocheux, des champs de souches immergées, ou des bordures encombrées et profondes. Elles descendent dans la couche d’eau pour y trouver une température moins froide qu’à la surface, la limite thermique entre la couche d’eau de surface très froide et la zone profonde plus chaude. Cette limite se nomme thermocline, et pour l’atteindre les carpes n’hésitent pas à se regrouper par 10 ou 15 mètres de profondeur en lac de barrage. En rivière elles occuperont des places à l’abri des courants forts, protégées par des troncs d’arbres ou toute autre structure naturelle ou artificielle cassant le courant principal. Ceci leur apporte de la sécurité et limite leurs dépenses énergétiques, si précieuses en cette saison.